Test Corsair Xeneon 34WQHD240-C : un moniteur QD-Oled « ultrawide » 240 Hz presque parfait
Ergonomie
<p class="ed__a-p ed__bdy__l">Corsair casse un peu les codes des écrans gaming avec cet appareil sobre et de couleur blanche, sans logo agressif ni système d'éclairage RGB criard à l'arrière. On apprécie, et le moniteur pourra tout à fait être utilisé par des créateurs ou des pros qui veulent un espace de travail pas trop tape-à-l'œil. Le pied en métal, forcément un peu imposant, confère à l'ensemble une excellente stabilité et un côté résolument premium.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p><p class="ed__a-p ed__bdy__l">Le pied est réglable (un peu trop légèrement) en hauteur, en inclinaison et pivote jusqu'à 30° à droite et à gauche. Modèle ultra large oblige, on ne peut malheureusement pas positionner l'écran en mode portrait. Nous sommes de plus en présence d'une dalle avec une courbe assez légère de 1800R, pratique pour renforcer l'immersion, notamment pour les jeux de simulation, mais tout bon FPS fera évidemment l'affaire.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p><p class="ed__a-p ed__bdy__l">Point fort, la connectique de l'écran est à la fois complète et très facile d'accès. Répartie à l'arrière de la dalle des deux côtés, elle n'a presque aucun défaut. À gauche, identifiez une entrée USB-C, pas moins de quatre USB-A 3.1, une prise jack, la prise d'alimentation et déverrouillez Kensington.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p><p class="ed__a-p ed__bdy__l">À droite, vous trouverez quatre autres entrées : deux HDMI 2.1, un port DisplayPort 1.4 et un autre port USB-C prenant en charge le DisplayPort. Très pratique pour brancher facilement un ordinateur portable tout en le rechargeant grâce au support de la norme Power Delivery (65 W sur la prise de droite, 15 W sur celle de gauche).</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p><p class="ed__a-p ed__bdy__l">En guise de petite fonction de luxe, l'écran dispose d'un capteur de mouvements qui permet de faire apparaître la position des trois boutons situés sous la dalle simplement en glissant sur la main sous l'appareil.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p><p class="ed__a-p ed__bdy__l">C'est un peu magique — un peu gadget aussi —, mais c'est efficace. On repère ainsi immédiatement la position des boutons OSD (pour les réglages), Power et dédié au changement de source.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p>
Il suffit de glisser la main sous l’écran pour voir apparaître la position des boutons.
© Les Numériques
Les réglages, parlons-en… On navigue à l’intérieur par le biais d’un petit bouton joystick, qui permet d’accéder librement aux modes d’affichage, aux paramètres avancés, mais aussi aux trois fonctions implémentées par Corsair afin d’ évitez les brûlures (burnin) d’écran, qui peuvent survivre sur les dalles Oled.
Activé par défaut, Orbit déplace le contenu affiché d’un pixel toutes les minutes. Une autre technologie, baptisée Image Retention Refresh, peut s’activer depuis le menu, mais se rappellera à votre bon souvenir automatiquement après 8 h d’utilisation continue. Elle consiste en un cycle de rafraîchissement des pixels d’une durée d’environ 6 min, pendant laquelle l’écran sera inutilisable.
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p class= »ed__a-p ed__bdy__l »>Enfin, des terminaisons par un oubli qui fait un peu tache pour un écran à ce prix : il n’y a pas d’enceintes intégrées. Certes, le rendu sonore sera toujours meilleur par le biais d’un casque ou des enceintes dédiées qu’avec un système sonore intégré à un écran, mais tout de même…
Couleurs et contrastes
<p class="ed__a-p ed__bdy__l">Attention à bien choisir votre mode d'utilisation après avoir déballé le produit ! En sortie de boîte, nos mesures ne font pas vraiment honneur à la dalle du Xeneon 34WQHD240-C. On note effectivement une certaine dérive colorimétrique avec un delta E moyen de 4,4, donc au-dessus du seuil de 3 au-delà duquel on peut l'observer à l'œil nu. De la même manière, la courbe de gamma manque de stabilité, même si on atteint en moyenne un score idéal de 2,2. En revanche, la température des couleurs est parfaite (ou presque) à 6488 K.</p>
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Delta E par couleur, sortie de boîte Courbe de température des couleurs, sortie de boîte Courbe de gamma, sortie de boîte Delta E par couleur, sRGB Courbe de températures des couleurs, sRGB Courbe de gamma, sRGB
Les choses s’améliorent nettement lorsqu’on bascule en mode sRGB. On retrouve alors un calibrage des couleurs presque parfait avec un delta E moyen mesuré à 1,6, une température de couleurs toujours très satisfaisante (6483 K) et une courbe de gamma qui valse moins.
Évidemment, le contraste est infini sur cette dalle Oled, dont chaque diode émet sa propre lumière. C’est splendide, notamment en jeu. A noter également une excellente homogénéité du blanc sur la dalle, évaluée à 1 %. Presque parfait.
La luminosité maximale en SDR, que nous avons mesurée à 264 cd/m², n’est pas intensément élevée, mais amplement suffisante pour une utilisation en intérieur. En HDR, nous avons mesuré une luminosité maximale de 602 cd/m² sur une fenêtre de 10 %, un très bon score pour un moniteur. Quant à la couverture des espaces colorimétriques en HDR, nos mesures montrent un bon 99,3 % pour le DCI-P3 et un honnête 78,4 % pour le Rec. 2020.
<h2 class="ed__m-pls-mns__p-t ">Points forts</h2>
<h3>Design et finitions très soignées.</h3>
<h3>Écran QD-Oled aux noirs sublimes.</h3>
<h3>Excellente colorimétrie (en sRGB).</h3>
<h3>Courbe des températures parfaites.</h3>
<h3>G-Sync et FreeSync.</h3>
<h3>Connectique accessible et complète.</h3>
<h2 class="ed__m-pls-mns__m-t ">Points faibles</h2>
<h3>Luminosité un poil décevante en SDR.</h3>
<h3>Colorimétrie imparfaite en sortie de boîte.</h3>
<h3>Pas d'enceintes intégrées.</h3>
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