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les robots autonomes s’invitent peu à peu dans les champs

    C'est une belle bête de près de 8 tonnes qui sillonne le champ. Avec ses imposantes chenilles, elle tracte une herse pour préparer le sol, à la vitesse maximale de 13 km/h. Mais surtout, cette machine le fait toute seule, sans personne à bord. AgBot , c'est son petit nom, est un des robots autonomes de dernière génération.








































    « Hormis le transport et la récolte, il peut faire pratiquement tout ce que réalise un tracteur traditionnel, que ce soit le déchaumage ou les semis », explique Damien Cousin, responsable de la société Tecmat, une filiale du groupe Blanchard, spécialisé notamment dans le machinisme agricole. Et qui a acquis la distribution dans l'Ouest des robots de la société néerlandaise AgXeed. « En amont, il faut paramétrer le robot, avec les contours du champ et les obstacles éventuels. Et après, il se débrouille tout seul, l'agriculteur peut faire autre chose ».


































































    <h2 id="section-5-les-robots-continuent-de-sameliorer">« Les robots continuent de s'améliorer »</h2>







    Depuis quelques années, les robots agricoles se font une place dans les fermes. Avec la promesse de pouvoir pallier le manque de main-d'œuvre, ou encore de réduire la pénibilité et faciliter certaines tâches. Si les robots ont surtout fait leur trou en élevage, que ce soit en salles de traite ou pour l'alimentation des bêtes, ils mettent plus de temps à s'inviter dans les champs.








































    Selon <a rel="nofollow noopener" href="https://agrotic.org/observatoire/wp-content/uploads/2023/05/Infographie-robotique-2023-vf.pdf" target="_blank">un observatoire publié par la chaire de recherche AgroTIC</a>environ 600 robots agricoles étaient en fonctionnement pour la production végétale en France en 2023 (contre 18 000 pour la production animale). À ce jour, ils sont en grande majorité utilisés dans les vignes ou en maraîchage, pour le binage, le désherbage ou la pulvérisation de précision. Et sont encore peu nombreux en grandes cultures.








































    « Les robots peuvent pourtant intéresser différents profils : le céréalier, une Cuma (Coopérative d'utilisation des matériels agricoles) en manque de main-d'œuvre, le polyculteur-éleveur qui aura plus de temps pour se consacrer à ses animaux », indique Damien Cousin.








































    Pionnière depuis 2011 de la robotique agricole, l'entreprise Naïo Technologies reste également persuadée que de plus en plus de ces machines investiront les champs dans les années à venir : « l'engouement est en train de grandir. Et les robots continuent de s'améliorer, sur l'autonomie ou sur la polyvalence et la capacité à embarquer différents outils », détaille Aymeric Barthès, cofondateur de la société. Basée en Haute-Garonne, ce dernier compte aujourd'hui plus de 400 robots en circulation dans le monde. Et fait partie des quelques entreprises du marché qui ont obtenu une certification pour s'affranchir de la présence d'un superviseur près de la machine.








































    LIRE AUSSI : Thématiques, personnalités… Le programme des Assises de l'Agriculture et de l'Alimentation















































                Le robot autonome AgBot peut intervenir pour différents travaux sur une parcelle. | OUEST-FRANCE Voir en plein écran Le robot autonome AgBot peut intervenir pour différents travaux sur une parcelle. | OUEST-FRANCE

























    <h2 id="section-12-des-freins-a-lever">Des freins à levier</h2>







    Pour véritablement investir les champs, ces robots autonomes devront d'abord lever quelques freins. « Il y a toujours des craintes vis-à-vis de la nouveauté, pointe Aymeric Barthès. Le premier objectif est de convaincre le monde agricole, qu'il peut avoir entièrement confiance dans ces machines homologues, même si elles opèrent sans supervision humaine ».








































    La question du financement est également primordiale. L'AgBot de l'entreprise AgXeed coûte par exemple plus 300 000 €, « le prix d'un tracteur haut de gamme de 300 chevaux », compare Damien Cousin. « Cela reste des investissements conséquents, mais l'agriculture est un secteur qui a l'habitude d'investir et qui sait très bien calculer le bénéfice entre dépenses et rentabilités selon ses besoins », relativise Aymeric Barthès.








































    Des freins réglementaires sont également à levier. Aujourd'hui, les robots autonomes ne peuvent pas se déplacer sur les routes, il faut les embarquer sur des portes-engins pour passer d'un champ à un autre. Des tests ont été autorisés en 2023, mais il faudra encore patienter avant une homologation.
































































    Malgré ces défis, l'État a affiché sa volonté d'accélérer le déploiement de la robotique agricole. Y voir également une opportunité pour aider à la transition agroécologique (traitements localisés, impact réduit des sols, etc.). En 2023, un fonds de 21 millions d'euros a été décidé par le gouvernement, financé par le plan France 2030. L'objectif : accompagner scientifiques et industriels pour développer la filière et déployer de plus en plus d'outils dans les exploitations. Aujourd'hui, pour les productions végétales, seuls 25 modèles ont été mis sur le marché.

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