Dans le dernier épisode de sa chaîne YouTube « Masahiro Sakurai on Création de jeux », la vénérable tête pensante de la franchise Super Smash Bros. mais aussi de plusieurs Kirby et de Kid Icarus Uprising, a expliqué que toutes les vidéos de cette chaîne (à l ‘exception de cette conclusion de 46 minutes) ont en fait été enregistré pendant la période de six mois durant laquelle Masahiro Sakurai a trouvé du temps libre, c’est-à-dire entre la conclusion de Super Smash Bros. Ultimate (avec la sortie du combattant Sora en octobre 2021) et le début de la production de son prochain jeu (en avril 2022), dont le concept avait déjà été validé quelques mois plus tôt, dans l’attente que l’équipe soit disponible. Pour Masahiro Sakurai, qui avait l’habitude de passer immédiatement d’un chantier à un autre, cette pause constituait une grande première qui l’a conduit à la préparation de cette chaîne YouTube, à défaut de réaliser ses rêves de tour du monde « à cause de mon chat Fukurashi ».
« C’était vers juillet 2021. J’étais occupé à travailler sur les contenus téléchargeables pour Super Smash Bros. Ultimate. Pour être précis, je monte la vidéo de présentation de Kazuya. Sora était également en développement, bien sûr. Oh, et par Sora, je parle du combattant, pas de l’entreprise. Pendant que j’étais occupé à ces tâches, on m’a demandé d’écrire une proposition de jeu, que j’ai terminé à une vitesse fulgurante. Je suis désolé de ne pas pouvoir partager plus d’informations sur ce projet, mais il devrait être annoncé tôt ou tard. Ensuite, fin octobre 2021, Sora a été publié, et mes engagements professionnels étaient plus ou moins terminés. Il y avait bien sûr cette nouvelle proposition de jeu que j’avais rédigée. J’avais reçu l’autorisation de passer à la production, mais il allait falloir un peu de temps pour rassembler la bonne équipe. L’échéance visée était début avril 2022. En attendant, je devais patienter », révèle-t-il.
Pour la petite histoire, la chaîne de Masahiro Sakurai a réalisé plus de 80 millions de vues, dont 62 millions en provenance du Japon. La production de ces vidéos a coûté 90 millions de yens (550 000 euros) sans qu’il n’en tire un bénéfice personnel, si ce n’est le plaisir de dispenser des bons conseils pour les jeunes et futurs professionnels. C’est le montage des vidéos qui a avalé la majorité du budget de sa chaîne, sans oublier les frais de la traduction en anglais, réalisé par les prestataires de 8-4.
Nyaaa
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