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Test Amazfit Balance : un juste équilibre entre sport et santé

Construction

                            <p class="ed__a-p ed__bdy__l">Pour convenir à toutes les bourses et maintenir son prix autour de 200 €, l'Amazfit Balance fait des concessions sur les matériaux utilisés. L'alliance entre aluminium et polymère joue sur l'élégance de la montre connectée. En revanche, elle compense son esthétique peu léchée avec un grand boîtier de 46 mm de diamètre (taille unique) et 10,6 mm d'épaisseur qui, sur la balance, ne dépasse pas 35 g. À titre de comparaison, la Garmin Vivoactive 5 affiche un poids similaire dans un boîtier de 42,2 mm.</p><p class="ed__a-p ed__bdy__l"></p>

Avec 10,6 mm d’épaisseur et 46 mm de diamètre, l’Amazfit Balance devrait convenir aux poignets plutôt larges.

© Les Numériques

Ce boîtier accueille un écran tactile de 1,5 pouce bénéficiant d’un affichage de 480 x 480 pixels et d’une résolution de 323 ppp (pixels par pouce). L’écran est lumineux — jusqu’à 1500 cd/m² — et peut s’adapter à son environnement grâce à un capteur de luminosité.

Deux commandes ornent la montre connectée. Un premier bouton-poussoir, qui fait aussi office de couronne rotative, permet de naviguer dans les menus, tandis que le deuxième bouton latéral ouvre les différentes activités sportives proposées. Nous apprécions l’effort du fabricant chinois visant à supprimer la seconde couronne rotative, dont l’inutilité posait franchement question sur la Amazfit GTR 3 Pro. Les actions assimilées à chacun des boutons peuvent être personnalisées via l’application, tout comme le choix de placer les boutons à gauche ou à droite ou porter la tocante à l’un ou à l’autre poignet.

Les deux boutons sont situés du même côté.

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Deux bracelets sont disponibles au moment du choix de l’Amazfit Balance : en silicone ou en nylon à scratch. Le dernier perd 5 mm par rapport au premier modèle et offre une amplitude de 140 mm à 210 mm. C’est cette version que nous avons au poignet.

Un micro et un haut-parleur sont intégrés à la montre connectée et permettent de passer un appel (il faut évidemment qu’un smartphone y soit connecté). Cet équipement prend également en charge Alexa, l’assistant virtuel d’Amazon. Après avoir passé un appel, notre correspondant n’a eu rien à reprocher à l’Amazfit Balance, à condition que nous parlions bien en direction du micro. Le haut-parleur est lui aussi satisfaisant et permet de mener une courte discussion téléphonique. En revanche, seuls les utilisateurs Android peuvent envoyer des réponses prédéfinies aux SMS et appels reçus et afficher les photos en provenance de WhatsApp. Les autres utilisateurs se contenteront de lire les notifications.

Amazfit ajoute à la Balance une mémoire de 2,3 Go pour stocker des morceaux MP3. Grâce à cela, il est possible d’écouter de la musique sans avoir son smartphone sur soi : un casque audio ou des écouteurs suffisant, même s’il est possible de s’en passer et d’écouter la musique avec le haut-parleur .

Enfin, la montre Amazfit peut tout à fait se baigner jusqu’à 50 m de profondeur. Attention, elle est certifiée étanche 5 ATM (pour atmosphères), ce qui signifie qu’elle supporte l’immersion, mais non brutale. Il est donc préférable de l’enlever si des sauts ou chutes dans l’eau sont à prévoir (ski nautique, surf, kite surf…).

Expérience utilisateur

L’écran tactile de l’Amazfit Balance répond bien et il n’est pas nécessaire de répéter les gestes pour voir l’action demandée réalisée. En revanche, le gyroscope n’est pas réactif et n’éclaire pas l’écran à chaque mouvement de poignet. Un appui sur l’écran ne règle pas toujours le problème, il faut appuyer sur l’un des deux boutons pour y parvenir.

Interface déroutante, mais personnalisable

L’interface de l’Amazfit Balance est quelque peu déroutante et marque une rupture avec d’autres montres de sport, telles les Garmin et Suunto. En appuyant sur la couronne rotative, vous ouvrez le menu en mosaïque, qui fait penser à celui disponible sur l’Apple Watch. Peu lisible, il est conseillé de modifier cet affichage pour choisir une liste avec le nom de chaque application. Un deuxième appui sur le bouton revient sur le cadran de la montre. Évidemment, l’utilisateur pourra faire tourner ce même bouton pour naviguer dans les menus. Le bouton pressoir, lui, laisse apparaître les activités sportives disponibles, au nombre de 150. Pour revenir en arrière, il faut passer par l’écran tactile et glisser son doigt de gauche à droite. Si l’écran répond bien, nous préférons que cette action soit associée à un bouton pour plus de rapidité et de précision.

Heureusement, cette configuration peu intuitive peut être modifiée. Il faut se rendre dans les paramètres de la montre (Préférences) et activer le bouton Mode. Choisi fait, on retrouve des commandes plus naturelles chez les montres connectées. Le bouton du haut sélectionne désormais l’option affichée sur l’écran, tandis que celle du bas revient à l’écran précédent. Pour le reste, ils conservent leurs tâches attitrées.

Le menu en mosaïque en haut ; le menu en liste en bas.

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La montre s’organise en différents écrans que l’on peut faire défiler de gauche à droite. L’horloge s’établit comme écran d’accueil, avant de voir le nombre de pas effectués sur la journée, la fréquence cardiaque, la météo ou encore un récapitulatif de la journée.

Un autre menu est disponible en balayant le cadran vers le bas. Personnalisable, il reprend une liste de raccourcis personnalisables, comme les modes nuit et économie d’énergie, la date, le wifi, etc. À ce titre, la montre perd souvent la connexion wifi. C’est un moindre mal quand on sait qu’elle n’est nécessaire que pour lancer les mises à jour de la Balance.

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En balayant l’écran vers le haut s’affichent les notifications reçues, comme les appels manqués, les SMS, les actualités, etc. Via l’app mobile, il est possible de sélectionner les applications autorisées à envoyer leurs notifications. L’utilisateur peut donc faire un tri et choisir les applications les plus importantes pour ne pas être assailli d’alertes toute la journée. Et contrairement à Garmin, le fabricant offre cette possibilité aux utilisateurs sous Android, mais aussi à ceux sous iOS, ce qui est loin d’être un détail.

La montre connectée Amazfit peut afficher les notifications directement sur l’écran Amoled.

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Enfin, Amazfit propose son service de paiement sans contact : Zepp Pay. Las, peu de banques françaises sont prises en charge, ce qui impose d’installer l’application Curve pour bénéficier de leur système de paiement. Dommage.

Application Zepp complète et assistée par l’IA

L’Amazfit se synchronise facilement avec l’application Zepp (iOS, Android). Elle se divise en quatre onglets. Le premier dédié à l’accueil recense des données et mesures effectuées par la montre sur les derniers jours. Cet affichage est personnalisable et l’utilisateur peut choisir quoi voir en priorité, comme le nombre de pas, les activités récentes ou les calories.

Amazfit reprend notamment les points PAI (Personal Activity Intelligence) démocratisés par les montres Xiaomi et calculés par un algorithme depuis des informations propres à l’utilisateur (sexe, âge, taille et poids). Cet indicateur estime la condition physique à l’aide de la fréquence cardiaque et des activités quotidiennes. Il peut aller de 0 à 125 et s’élève à chaque activité sportive effectuée — la montre peut aussi suggérer des exercices si nous manquons d’imagination.

Sur ce premier onglet, on retrouve également Zepp Aura, une intelligence artificielle payante qui aide l’utilisateur à se détendre et s’endormir.

L’application Zepp est complète et détaille bien les activités.

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À ce titre, toutes les données relatives au sommeil sont condensées dans le deuxième onglet. On retrouve alors l’analyse des dernières nuits, la fréquence cardiaque, la qualité de la respiration et un score de sommeil. Ce dernier indique si la nuit a été réparatrice en fonction des différentes phases du dodo.

La troisième page résume les activités sportives effectuées par l’utilisateur. C’est ici qu’est accessible la fonctionnalité Zepp Coach, qui se charge d’établir un programme d’entraînement personnalisé et transmis automatiquement à la montre. Enfin, l’onglet Profil permet de personnaliser la montre connectée à l’envi. L’affichage du cadran, les raccourcis, les notifications : tout y passe.

Si l’application est très complète, elle est parfois un peu fourre-tout et il peut être compliqué de trouver rapidement ce que l’on cherche.

Sport & Santé

Nous l’écrivions plus haut, l’Amazfit Balance propose 150 activités différentes, passant en revue un large spectre de sports, du yoga au trail en passant par la boxe ou le ballet.

La Amazfit Balance trouve facilement le signal GPS.

© Les Numériques

Pour donner un tas d’informations sur les performances de l’utilisateur, la montre connectée est équipée de plusieurs capteurs. Elle possède un gyroscope, un altimètre barométrique, un capteur du taux d’oxygénation du sang, un capteur de température cutanée et un cardiofréquencemètre optique.

La Balance établit également un score de préparation, qui fait écho au score de préparation à l’entraînement de Garmin. Ce score est calculé à partir d’un algorithme et indique si l’utilisateur est en forme pour commencer une nouvelle activité, notamment en fonction de sa fréquence cardiaque et de son score de sommeil.

Sur une séance d’endurance, ce dernier prouve la très bonne performance de l’Amazfit Balance. En effet, lors d’une séance à allure régulière, la courbe de la montre connectée suit le tracé établi par la ceinture pectorale Polar H10, notre outil de mesure de référence.

Des tours automatiques peuvent être paramétrés sur la montre, tout comme la mise en pause lorsque l’utilisateur s’arrête pendant son entraînement.

La fréquence cardiaque relevée par l’Amazfit et la ceinture pectorale lors d’une séance d’endurance.

Lors d’une séance de fractionné, la montre Amazfit tente toujours de suivre la cadence, même si les relevés sont légèrement moins précis. Nous relevons alors 8 BPM de différence sur la fréquence cardiaque la plus élevée.

La fréquence cardiaque relevée par l’Amazfit et la ceinture pectorale lors d’une séance de fractionné.

Une puce GNSS double fréquence permet quant à elle d’enregistrer le parcours effectué lors d’une activité en extérieur. L’allure dépend aussi de la performance de cette puce. En comparant le tracé de la montre avec celui de la ceinture pectorale, le résultat est plutôt satisfaisant. Les mesures sont précises (si la montre nous fait même parfois passer dans les bâtiments) et l’Amazfit trouve rapidement le signal GPS. Les précisions aussi que les cartes accessibles hors connexion peuvent être téléchargées sur la montre.

Le tracé de notre parcours vu par l’Amazfit et par notre téléphone.

<

p class= »ed__a-p ed__bdy__l »>Enfin, si ces mesures n’entrent pas encore dans la notation de la montre, nous observons l’efficacité des fonctionnalités de sommeil. Après avoir porté la montre pendant plusieurs nuits, les résultats sont variables. Certains jours, la montre parvient à détecter l’heure de réveil à quelques minutes près, alors que nous relevons près d’une heure de décalage sur d’autres jours.

        <h2 class="ed__m-pls-mns__p-t ">Points forts</h2>

                                                                                    <h3>Bon suivi cardiaque.</h3>
                                <h3>Bonne autonomie.</h3>
                                <h3>Précis GPS.</h3>
                                <h3>Écran Amoled.</h3>
                                <h3>App Zepp complète, détaillant bien les activités effectuées.</h3>
                                <h3>Stockage de musique.</h3>
                                <h3>Cartographie hors ligne.</h3>



        <h2 class="ed__m-pls-mns__m-t ">Points faibles</h2>

                                                                                    <h3>Finitions qui laissent à désirer.</h3>
                                <h3>Interface à personnaliser pour le rendre plus intuitif.</h3>
                                <h3>Charge lente.</h3>

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Jc Banza

Je suis Jc Banza Ingénieur en système d'information passionne de la technologie et blogging

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